L'Electronic Frontier Fondation affirme que le FBI se montre très intéressé par le projet d'étudiants «Dark Web Project», qui permet d'indexer et d'archiver un volume impressionnant de contenus transitant sur le Net et d'en identifier les auteurs.
La protection de la vie privée sur la Toile fond comme neige au soleil, particulièrement en raison de la popularité sans cesse croissante des réseaux sociaux et des internautes peu soucieux.
Ces informations ont certes une valeur commerciale, mais les données confidentielles attisent surtout l'intérêt des gouvernements et des services d'enquête et de renseignement. Par exemple, le FBI indexe déjà d'importants volumes de données virtuelles.
L'Electronic Frontier Fondation indique dans son article publié hier que le FBI tente d'accomplir une tâche monumentale en «rassemblant et en analysant systématiquement l'ensemble du contenu généré par les terroristes sur le web».
Le projet mis au point par des étudiants de l'université de l'Arizona les aidera à accomplir cette tâche grâce à des robots d'indexation capable de dénicher, par l'intermédiaire des forums de discussions, des sites «cachés» ou «dissimulés» dans les «recoins d'Internet».
Un inquiétant outil intégré au Dark Web Project, Writeprint, permet d'identifier des auteurs de contenus censés être anonymes sur le Web.
L'Union Européenne s'intéresse à un projet similaire au Dark Web Project, lancé au début de 2009: INDECT. Le budget de 15 millions d'euros dont il bénéficie permettra de créer d'ici cinq ans, une plateforme de surveillance de plusieurs types de communication, en passant par Internet jusqu'au téléphone.
