Le drone est livré avec deux coques, l’une aérodynamique pour l’extérieur, et une autre pour l’intérieur avec quatre anneaux en mousse synthétique qui protège le moteur et les quatre hélices. On débute l’expérience en plein air, avec Elvir Husejinovic, conseiller en produits informatiques à Fnac Lausanne. Le drone procède à quelques pirouettes, mais avec le vent qui s’est levé et son poids plume de 400 g, les manœuvres se révèlent vite périlleuses (voir notre vidéo sur lematin.ch).
Dans les bureaux de la rédaction, il quitte sa coque de gros insecte pour celle de vaisseau spatial, et les commandes passent aux mains de deux directeurs artistiques. Entre les bureaux, ce n’est pas évident de naviguer. Mais cela prouve que la prise en main est vraiment aisée. Comment ça marche? Le drone génère son propre réseau wi-fi, auquel se connecte l’écran qui va le commander. Ce peut être un iPod Touch, un iPhone ou un iPad (la compatibilité avec Android est également prévue). Sur l’écran, on voit ce que capte la caméra frontale et on se déplace à l’aide de boutons tactiles. Si on lâche les boutons, le drone se stabilise en l’air, de même lorsqu’il sort de la zone wi-fi (maximum 50 m).
C’est intuitif et c’est ce qui plaît. «Un retraité et son épouse ont été emballés et l’ont pris sur-le-champ, explique Elvir Husejinovic. Mais le plus souvent, ce sont les hommes de 35-45 ans qui l’achètent.»
Pour l’avenir, les développeurs imaginent des jeux de combat à plusieurs drones ou en réalité augmentée où l’on affronte des monstres virtuels surgissant sur l’écran. En attendant, le drone ne sert pas à grand-chose, si ce n’est à amuser. Ce n’est pas non plus un espion volant pour paparazzi. Il n’est pas encore capable de prendre des photos, et avec le bourdonnement de son moteur, il est tout sauf discret!
suite, source et une vidéo : lematin.ch
Une version Android existe !
