L'opérateur américain T-Mobile et le géant Google ont tout les deux affirmer leur soutien avec HTC contre Apple lors des récentes attaques judiciaires avec des brevets en cause (encore).
Les deux compagnies ont la ferme intention de protéger les intérêts d'Android et des constructeurs impliqués contre les attaques à leurs égards, une procédure similaire est également en cours avec SAMSUNG.
Le principal argument donné est la protection des intérêts publics car empêcher HTC de vendre des produits concurrentiels aurait divers effets négatifs sur les consommateurs américains.
Verizon et T-Mobile sont tout deux impliqué dans la lutte que se livrent Samsung et HTC contre le géant de Cupertino qui accuse le Coréen et le Taïwanais de violer divers brevets liés au design matériel et logiciel des smartphones et même les tablettes dans certains pays. Ces attaques auraient pour simple et unique but d'interdire la vente des produits concurrents pour offrir de plus grandes part du marché à l'iPhone et l'iPad.
Dans sa lettre, Google vante l'expansion du marché des smartphones dans les régions où les revenus de la population sont faibles, son efficacité en cas de catastrophes naturelles et son utilisation grandissante par les grandes organisations comme l'armée américaine.
Google affirme également que Apple abuse du système des brevets et que ses tentatives d'injonction menacent la libre compétition engendrée par HTC et qu'Apple tente de se placer en position de monopole.
Google souligne finalement que Android est "La seule plateforme informatique mobile, ouverte".
T-Mobile, de son côté, affirme que Samsung et HTC sont des partenaires commerciaux majeurs et que les injonctions d'Apple provoqueraient des dommages irrémédiables à leur futures ventes. L'opérateur juge également que le commentaire d'Apple, comme quoi les ventes de terminaux sous iOS, Bada OS, Blackberry et Windows Phone seraient suffisantes, est purement déraisonnable.
La compagnie a également précisé que cette injonction contre HTC freinerait considérablement le développent et le déploiment des réseaux 4G.
Ce soutient sera-t-il suffisant pour convaincre les juges de se ranger du côté d'Android ? Difficile à dire car normalement ce genre d'affaire se règle par un accord entre les deux camps mais il semble qu'Apple ne sera satisfait que quand les appareils sous Android de Samsung et HTC seront interdits. En plus, le fait qu'Apple ait refusé l'accord proposé par Samsung en Australie montre bien la détermination d'Apple et que ces histoires sont loin d'être terminées.